qui dépose Une réflexion faite de contrastes, que Nili confie à l’enfant qu’elle porte. Abel ne peut pas rester enfermé dans une pièce, Il se peut donc qu’un titre, sésame infini, coure dans le texte pour permettre l’écoute et délivrer celui qui le prononce des entraves de l’instant. Ses fleurs blanches et ses baies noires figurent les notes d’une partition invisible, chantée par les oiseaux choristes, avec alouettes en solo. Le Congo. Ainsi de ce moment où, assise dans un café à Dresde, absorbée par l’animation des abords du Marché de Noël, la traductrice s’évade vers les lacs. ». L’hésitation. par crainte d’entrer dans une situation inextricable. Roman passionnant, inscrit dans une réalité mise à vif, « Sache-le bien, le Congo est comme une île. Qui ne connaît que la haine. Et, pour cette raison même, vaut la peine d’être entrepris. Celui-ci est bien le levier de l’unité du recueil comme le confirme l’anaphore finale de la première partie où Jean-Pierre Chambon tresse le fini et l’infini, le présent de l’écriture au passé et futur d’une traversée partagée. De fait, l’espace-temps que nous nous inventons n’est pas celui de ce « passant de l’Infini ». Ce cri, tel un horizon noir, troue l’espace du poème et fait résonner la basse continue d’une forme d’âpre dénuement. » Retour Incipit de Terres de femmes, Retour au répertoire du numéro de février 2021 La première note indique un retour à la source : « Si tu as la clé, tu n’ouvriras rien. Ce qui n’est plus vraiment pour nous surprendre. Commentaires (1), Retour au répertoire du numéro de mars 2021 Meurtri par les séparations, hanté par les ombres, rivé à l’obsédante « attention aux signes du passé », le poète est toujours habité par la pensée fidèle de la mort : Des fragiles fougeroles, il ne restera entre les amants que « le souvenir / des. Innombrables trémulations, filaments, flagelles. Toujours, le paysage définit le cadre de cette pérégrination singulière à laquelle nous sommes intégrés (le pronom tu d’ailleurs, équivalent de je, facilite l’identification). « Tout allait bien jusqu’au moment où tu es mort ; C’est alors que les choses se sont compliquées… ». L’inscription des vers sur la page, toute la rythmique de la deuxième partie du recueil dans ses brisures et ses tonalités en témoigne. Retour à l’ index des auteurs C’était à Constanţa. Tour à tour ou ensemble, devenues mains à charrette ou mains à plume, celles-ci appartiennent à un corps qui travaille la terre en sachant qu’il y retournera, et à un esprit qui pense sa finitude et y consent : « matière tu es/tu fus tu deviendras ». Cette saveur qu’à chaque seconde nous piétinons, en nous comportant en « arrogants », en guerriers (« Que la guerre était belle »), en destructeurs de planète — « l’hiver s’égare dans l’août » —, en possesseurs d’une « vérité / jouet de troubles stratégies ». Repliée dans une modeste chambre qu’elle a prise en location, la narratrice partage son temps entre errances, le plus souvent nocturnes, vagabondages de l’esprit et travail. Ce chevauchement de lieux et de temps me caractérisait depuis bientôt six mois. Les mots s’incarnent, l’équivalence établie (arbres / enfants) rend compte d’une alliance mémorielle entre deux instances réunies par les noms qui traversent le poème. Son élan poétique ressemble à la poussée de l’arbre vers la lumière mais il n’est pas sûr que sa sève dure pour nourrir toujours « la forêt des mots ». « prends cette nasse de temps Les récits ont aussi le pouvoir de « compresser les distances ». qu’on se brûle la bouche, Un « mot » attendu, qui ne vient pas, et d’autres, lorsqu’il est trop tôt, le silence prépare leur venue. Lequel sert d’ancrage au récit, en grande partie autobiographique, qu’elle livre dans. il demande un abri qui n’est pas un pardon. Ou encore, pris dans les mailles fallacieuses d’un « festival des lettres tchadiennes ». Elle est cette mer dont les rives viennent lécher les terres de Turquie, de Bulgarie, de Roumanie, d’Ukraine, ou de la Géorgie et de la Russie. Mais c’est du côté de son père, Exaucé Makasi Motembe, et, plus avant dans le récit, d’Omoyi, sa grand-mère paternelle qui lui offre une vraie famille d’oncles, de cousins et d’amis, que Nili cherche sa vérité. Ainsi de cette évocation du lac Tchad, inattendue et admirable : « L’autre nuit, en errant autour de la maison de ma mère, j’ai eu cette lueur : nous étions au commencement des batraciens qui barbotaient, heureux, dans le lac Tchad. Retour à l’ index des « Lectures d’@angelepaoli » Retour au répertoire du numéro de février 2021 » C’est dire l’importance pour le poème du secret qui ne peut être dévoilé. C’est Michaël Glück qui en a initié l’écriture en choisissant de répondre à l’invite de Francis Ponge dans. Les fruits du chansonnier n’ont pas d’âge ou, plus exactement, ils ont celui de leurs interprètes et de leur public. « c’est moi l’enfant (l’absent) laisse-moi entrer, des nuages (nuages) je n’en vois qu’une eau sombre. Peut-être le temps est-il aussi venu de considérer d’un œil nouveau et harmonieux son métissage. Dans sa belle préface, Nathalie Riera cite Martine-Gabrielle Konorski à propos de ces terres : « celle des origines, celle de l’enfance, celle des souvenirs, de la joie, de l’amour, des drames, de la solitude, des paysages, de la création et de tous les imaginaires ». La troisième partie, « Impressions », propose une suite de poèmes en prose dans lesquels le narrateur s’adresse parfois à l’aimée disparue : « toi dont ne subsiste que la transparence de la lumière sur une vitre après l’orage », murmure-t-il. Tout en exerçant, sans relâche, sa lucidité sur le monde délirant où nous nous enfermons, le poète ranime nos «  possibles éteints », décrit le « tremblement de la main » ou la « pulsation des syllabes », convoque l’« ange vrai » qui chevauche les siècles et convertit « en millénaire / un lumineux instant d’avril ». Etc. Ailleurs, les extrêmes se rapprochent comme dans la Bethléem « flamande », souvenir de l’univers de Brueghel. Pourquoi ne pas essayer, m’avait-elle dit un jour, pourquoi ne pas écrire ? ». De quoi inquiéter, soulever bien des questions et ouvrir la voie à la nostalgie de ce qui a été et s’avère définitivement perdu. tout s’appelait alors par des noms d’arbres. ». 626 Portrait posthume de W. A. Mozart, peint par Barbara Krafft en 1819. Le chansonnier possède une mémoire d’éléphant. Ce fut le temps et son saccage, celui du corps et de l’amour perdu dans la tourmente et que plus rien ne ranime. » Retour Incipit de Terres de femmes, Retour au répertoire du numéro de mars 2021 Mais les poèmes témoignent aussi d’une acceptation, d’une volonté de conciliation : « vois dans cette fragilité la raison même de dévoyer ta peur et de t’en affranchir ». STATUE DE CAÏN Tous les décès depuis 1970, évolution de l'espérance de vie en France, par département, commune, prénom et nom de famille ! Elles sont ici modestement intitulées « À portée de poèmes ». Lignée improbable entre Europe et Congo ; mère/fils ; mère/fille ; père/fille ; métisse/enfant. Celle du récit onirique qui tourne autour du pur-sang Allahdj et du roi Absakine. En cherchant bien, on peut même trouver un. Peut-être faut-il lire sous les mots de la poésie de Moses un tremplin pour accéder au salut ? Loin de la pompe des rois vaniteux, elles sont, comme un rire de « bouffons » ou de « clowns », la preuve ailée, rythmée par le vent, que nous ne durons ni ne possédons ; qu’en revanche, nous désirons, rêvons, aimons : de l’atome à l’éclat d’une étoile, elles forment le substrat d’une énergie élémentaire et désintéressée, consubstantielle à l’univers. J’en avais une telle conscience que c’était pour ainsi dire chose faite. C’est la force d’Éric Sautou de tisser le poème à partir de ces mailles insaisissables faites de répétitions et de parenthèses. Il s’agit d’une suite de réflexions, d’aphorismes et de poèmes en prose. La référence biblique permet pourtant au poète de réaffirmer son choix d’écrire « terre à terre », au plus près de cette matière qui nous constitue et nous contient. Evolutions des sociétés ces dernières années Ci-dessous, l'évolution par an (depuis 2012) des créations et suppressions d'entreprises en France, par mois avec des courbes en moyenne mobile de 12 mois afin de voir l'évolution et les tendances, idem par semaine avec des moyennes mobiles sur 4 semaines. Vibration entraînante, porteuse d’une unité brisée au cœur même de l’être. Mais il faut d’abord que la narratrice entreprenne un long retour en arrière sur elle-même et sur ses origines. Là-bas, sur des terres lointaines, au large d’une ville nommée Pripiat et d’une centrale nommée Tchernobyl, là-bas dans un territoire d’une trentaine de kilomètres carrés, se trouve une zone d’exclusion qu’on appelle zone interdite, dont 135 000 personnes furent évacuées et qui vit en dehors de toute présence humaine depuis plus de trente ans. Rien d’autre n’existe ni pour elle-même ni pour sa fille. Tortures et viols. Les quatrains de la seconde section, « Prises d’air », redistribuent les mots avec lesquels la première partie a renoué, ceux de la nuit aujourd’hui, ici, rassemblés à la manière légère de haïkus. Ici, sur les rives du lac Kivu, c’est de Bukavu qu’il est question. 6. La cage d’escalier baignait dans une lumière irréelle, celle de l’enfer, sans aucun doute, un enfer qui ne serait pas au-delà de cette vie mais en retrait d’elle. n’entraîne pas forcément des choses fâcheuses Retraçant l’aventure de la création à partir du seul mot, terre, « où il s’enfonce », « imprégné/de l’obscure pensée de la matière », ses poèmes aux strophes plus longues et aux vers moins troués de silence proposent une geste, plus narrative. Le lien étroit et constant que la narratrice entretient avec le récit de Virginia Woolf crée une complicité, une quasi osmose avec la romancière anglaise. La disparition et la présence, le chagrin et le rire, la tristesse et la tendresse se conjoignent dans une étrange alliance. Le poète se souvient du chaos naturel et des violences humaines, il évoque la succession vertigineuse des civilisations et la quête d’un sens. Dans le vers de Léon-Paul Fargue choisi par Moses en exergue à ce recueil : « Il fait si doux qu’on est sauvés ». « Ce fut le temps de la douleur, l’orage dévastant l’aube et toute parole devenant son propre écho. Mais entre Roumanie et Afrique, c’est de loin le Congo qui est mis en avant. L’artiste en propose une interprétation personnelle. Ou une forme de lallation propre à endormir ou anesthésier la douleur ? si je serre aussi un Abel, allongé sur le côté, Le repli ne s’opère pas, neige (est-ce un « mot en blanc » ?) Mouvement qui fait de nous comme une aurore discontinue, un clignotement dans le temps, une présence de plus en plus réelle. « Je recouds/tous les mots/dans l’anneau du silence », écrit-elle attentive à trouver les « mesures », les « sons », les « battements » qui disent la perte douloureuse et le souvenir ébloui. Entre le poème et le mythe, les frontières sont poreuses, trois noms suffisent (« aulnes », « peupliers », « platanes ») et une ronde pour restaurer l’équilibre de la quête que le poème engendre. Haine, enfin, qu’elle éprouve pour elle-même. La ville dans laquelle déambule la traductrice n’est pas n’importe quelle ville. Les éclairages différents posés sur un même mot, une même sonorité, les détachent d’une chaîne verbale anodine. Il y a aussi des visions qui donnent au récit sa dimension mythique. Ce Bukavu que l’on retrouve en toute fin d’ouvrage : « (À Bukavu, au bord du lac, au bout du ponton menant à la porte d’une petite maison d’où résonnent des voix) ». Retour à l’ index des auteurs Certains, sans verbe, affirment l’absence de clôture : Le vent, la flûte, l’or, où « [r]ien ne s’achève » : on pense à un autre titre de livre du poète, Pour voix et flûte. J’ignore s’il est gaucher, Des parenthèses qui interrogent, tant elles font partie intégrante de l’écriture du poète, de son mode de pensée. Ainsi une simple motte de terre, tenue dans la paume de la main ou au bout d’un crayon, peut nous conduire à descendre au puits du temps et à la source de notre condition. » Retour Incipit de Terres de femmes. Le voilà le grand éblouissement, magique luminescence, de particules glissant au ralenti vers les grands fonds, Le chansonnier est donc un arbre doux, mélodieux, sans fausse note ni chagrin, à anches, claviers et pédales, dissimulant, dans ses branchages, des instruments aussi insolites qu’un julophone, un souchophone, un brellophone, un grécophone. Genre Requiem Musique Wolfgang Amadeus Mozart œuvre complétée par Süßmayr Langue originale Latin Dates de composition 1791 Commanditaire Comte Franz de Walsegg Partition autographe Österreischiche Nationalbibliothek Création 2 janvier 1793 Vienne Représentations notables 14 … Retour à l’ index des auteurs Le chansonnier demeure donc, de génération en génération, un arbre maître chanteur et enchanteur ! Des galaxies lointaines aux planètes telluriques, de la béance du cratère au resserrement de la crypte et aux catacombes secrètes, des pyramides orgueilleuses aux tréfonds obscurs de l’homme, leur déroulé convoque la cosmogonie et les mythes pour explorer une évolution où s’inscrit notre destinée. Éric Sarner, « Presque un chant d’errance », 80 mots de judéo-espagnol rapportés de voyage, 67, Cœur chronique, Le Castor Astral, 2013, in Sugar et autres poèmes, éditions Gallimard, Collection Poésie/Gallimard n° 558, 2021, page 261. Lesquelles occupent une longue digression qui emporte momentanément vers un ailleurs lointain, vers d’autres temps, d’autres disparitions, sans jamais cependant perdre de vue. Est-ce une amie perdue de jadis, qui se manifeste au hasard des déambulations dans les rues désertes de Dresde, devenue « ville des hantises » ? Philippe Leuckx, Nuit close, sixains, éditions Bleu d’Encre, 2021, pp. Ne l’a-t-il pas abandonnée alors même qu’elle était encore au berceau ? Parfois, pour un dialogue construit sur le manque, un aveu. 6. Retour à l’ index des auteurs Car la mère n’a pas les mots, ne sait que dire, n’a rien à dire ou si peu de choses que ce peu rejoint le rien, le silence le vide. Je revenais de nos rencontres, confortée dans mon désir de passer ma vie avec les livres mais parfois un peu triste, aussi, de ne pas pouvoir ou savoir donner forme à certaines de mes obsessions que je ne trouvais pas dans les livres des autres. » ?) Les infos, chiffres, immobilier, hotels & le Mag https://www.communes.com Un héritage d’une extrême violence légué par sa mère roumaine : De ce fils que Nili attend et qu’elle a conçu au Congo où elle n’est arrivée que depuis quelques mois, elle dit : « Tu es un peu la barque amarrée à un bout de terre ferme qu’on s’est fabriquée par besoin ton père et moi, par convocation du désir en nous, pour vivre et conjurer des tas de défaites ». Les noms qui se répètent ne sont pas les mêmes, en entrant dans le poème ils ouvrent à la métamorphose incessante ou à la perception nouvelle et entière de ce qui a été perdu « au fond des corridors ». orchestre avec Yves Duteil, http://colegio.francia.oral.free.fr/oral2.htm, http://cp.lakanal.free.fr/ressources/chansons.htm, http://www.geocities.com/Vienna/Choir/7173/accueil.html, http://www.helene-bohy.com/chansons/partitions.php, http://gaminsdulux.fr/ce2cm1/activites/chants/chants.htm#chauve, Bravo Monsieur le Monde (3 voix + soliste), Dans le disque "Les p'tits loups du jazz", Paroles: Maurice Druon, Joseph Kessel. Caïn est de passage, prompt à décamper, Abel, non, il est « D’abord, je t’aime », déclare-t-elle en caressant son ventre tendu. tourné à demi, il se détache du piège Rien de plus. Retour à l’ index des auteurs Parce que dans le poème la question est devenue chant et s’est enveloppée dans un ordre sans cesser d’être posée. Le long de cet élan, on se déploie, on écrit, on se révèle. Le chansonnier est donc un arbre doux, mélodieux, sans fausse note ni chagrin, à anches, claviers et pédales, dissimulant, dans ses branchages, des instruments aussi insolites qu’un julophone, un souchophone, un brellophone, un grécophone. Ce Makasi dont elle porte le nom et dont elle incarne la force, ce père qu’elle n’a pas connu, qu’elle n’a de cesse de rechercher et dont elle finira par retrouver la trace, elle a commencé par le haïr. | Alors, mon fils, plus tu vas t’éloigner d’ici, vers le monde pourri que moi j’ai quitté, plus tu seras ignorant, un illettré en veste, avec des mocassins et des manches longues inadaptées à ce pays, c’est-à -dire, à la vie, un homme habillé, un mythomane, un tordu. Mais les Grands Lacs ? » Dresde. Pour constituer le « Polyptique de novembre », trois longs poèmes : « le ciel parmi les branches » intègre les « figures, silhouettes / d’arbres, de falaises, de châteaux ». Il m’a guérie de cette maladie du rejet… ». NUIT CLOSE Il arrive aussi que le récit convie le lecteur d’un pays d’Afrique à l’autre. ». ». Il s’agit d’une suite de réflexions, d’aphorismes et de poèmes en prose. Si fluides et si beaux. Son répertoire est des plus vastes, allant de. Le chansonnier demeure donc, de génération en génération, un arbre maître chanteur et enchanteur ! Son voyage interroge le plus lointain passé comme l’extrême présent, personnel et collectif. Cette re-naissance prend corps par « [d]es mains d’enfant » : imaginées, elles toucheraient la poitrine, avant l’éveil de la bouche. C’est toujours une mesure humaine que nous propose Max Alhau : au regard d’une vie, toujours considérée comme « une vie en sursis », il nous fait entrer dans l’observation fine de ce qui a été traversé. Ce n’est pas anodin, le questionnement survient au terme d’un parcours dont on cherche à percevoir le sens : Ces questions, très présentes dans le livre, suggèrent et éludent en même temps les négations, les transformant en quantitatif réduit, c’est leur force. Elle vagabonde du côté de l’Arverne — le lac des Enfers — puis rejoint celui de Ravensbrück dont elle avait un jour découvert le camp et de là, à la faveur d’un bâtiment abandonné, elle établit une comparaison entre ces constructions et celles des « immeubles hauts de Pripiat » (Tchernobyl)… « témoignant d’une vie et d’un commerce qui n’auraient jamais lieu comme la grande roue de Pripiat témoignait de fêtes qui n’auraient jamais lieu — jamais plus. « [P]artis » ou « abattus », les enfants comme les arbres, trouvent en le pronom « nous » la réactualisation nécessaire à l’existence de la parole pour « les aimer sans faille ». La déclaration spontanée de Nili s’inscrit en écho inversé de celle qui hante la jeune femme depuis sa naissance. Toute tentative de transcription vouée à l’échec. Je ne l’ai pas L’oubli ? Por dezir jwego no se kema la boka, PDF: Partition + Accords Instrumental sur le site : Jazz: Assez: Julien Clerc : PDF ... PDF: Partition + Accords Piano : Billy: Eddy Marnay/Pierre Lemaître : DOC: Partition + Accords: Arr et Mid sur le site : ... Fais comme l'oiseau : Michel Fugain: HTML Conflits armés avec les États limitrophes (Rwanda, Angola, Ouganda). Elles ouvrent d’autres sentiers. L’écriture allie économie de mots et densité : Il est bien ici question de « vibration ontologique », selon la belle formule de Bachelard dont la pensée poétique du temps est familière à la poète. Alors, les eaux se répandent, heureusement endigués par le cercle magnétique terrestre qui, à l’image de l’horizon, met à contribution ses vitrines blindées en vue de les empêcher de verser hors du monde, quand les Martiens prennent le frais au crépuscule. Que l’on hésite un moment entre elle et lui. Sur les cartes figurent des taches, on appelle cela la contamination en peau de léopard… ». Le recueil s’ouvre sur la mère, dans le vague des formes qui l’entourent et qu’elle ne parvient pas à définir : Sur un temps qui passe à l’identique, temps inchangé d’une saison l’autre : Elle/Lui. À la fois autres et semblables. C’est pour sa mère que le poète écrit, dans le tremblé d’une existence qui se vit dans la proximité de sa disparition : écrire d’autre (j’écris pour toi qui n’es plus là). République démocratique allemande. Que disent-elles, ces variations sur l’infime ? Au terme de cette première expérience d’écriture et de partage éditorial, le temps semble venu pour Annie Lulu de se réconcilier avec l’« Europe pourrie » d’où elle est par moitié issue. je la heurte en passant ou je l’attrape exprès Après avoir contemplé la cité sainte comme si je rinçais mon corps avec ses eaux lustrales, je vis le roi Absakine en personne, qui me rendait Allahdj, mon pur-sang arabe, en se prosternant très bas. « Il n’y a pas un jour où je ne lui en aie voulu à m’en briser les os, à mon père, pas un jour de mon enfance dans ce vieux coin pourri de l’Europe où je ne lui en aie voulu d’être absent, de ne m’avoir jamais téléphoné, de se contenter d’être une espèce de plaie poisseuse enduite sur ma peau à la naissance ». La leçon n’est pas attendue, elle touche la surprise du regard qui s’attarde autrement sur un nom. Le poète se replie alors, fenêtres closes, pour échapper à la destruction. Mais dans ce domaine comme dans celui de l’écriture ou de la peinture, sa recherche se porte vers toute composition ayant trait à la disparition. Et l’on se trouve soudain emporté dans la magie purificatrice d’un conte des, « C’est alors que je vis La Mecque dans toute sa gloire ! Retour à l’ index des auteurs ». 168-169. 28-29. Avec elle s’établit « une lignée bizarre de l’univers ». bonheur, Quand j'étais chez mon père apprenti pastouriau. « Je me suis trompée, mon fils, nous le savons tous les deux, je me suis trompée. Le narrateur est d’abord enfermé, soumis même à des portes, que seuls d’autres peuvent ouvrir, sur une forme de vide ou de soin, « ces portes / sont innombrables, L’adverbe « ici » sera répété trois fois en tête du poème suivant, tout comme Hamlet répond. 280 tane karıyı sikip ertesi gün baba olnak gibi bişi apprivoise Retour à l' index de la catégorie Péninsule (littérature et poésie italiennes) Des sirènes séductrices entraînent le dormeur dans des espaces nimbés d’érotisme imprévu. Tous les soirs, les étoiles nous rappellent à son bon souvenir. Le lecteur pourrait penser qu’avec les poèmes rassemblés dans « Fougeroles », dernière section du recueil, le voyage entrepris gagnerait en légèreté printanière. Annie Lulu jongle avec le temps et avec l’espace. Lesquelles rendent compte des doutes et des tâtonnements de la traductrice. Le marcheur de Max Alhau rejoint, par les éclats de souvenirs heureux et par la profonde mélancolie, le. | Des images essentielles saisissent le lecteur, laissant leur trace au plus profond. Le recours au futur antérieur, à la place du passé composé, ouvre un temps plus large et universel aux questions ainsi lancées, élargissant la portée du pronom « tu ». S’il rêve les « amas d’étoiles », il fréquente aussi « les tanières des bêtes apeurées ». Peut-être n’existe-t-elle pas ? La durée poétique forme un pont jaillissant entre un « présent » à goûter et le « futur simple », un bondissement perpétuel. La seconde occurrence survient à propos du glissement de « vision » sur la mémoire et le temps, qui passe de Mrs. Ramsay à Mrs. MacNab puis, de là, à la narratrice woolfienne : Ainsi la pensée glisse-t-elle, qui prend appui sur la traduction en cours et se poursuit en d’autres lieux, changeant la perspective du regard, amenant de manière fluide et presque à l’insu de la lectrice, d’autres comparaisons. Tout lecteur peut aisément localiser la Mer Noire sur une mappemonde. Retour au répertoire du numéro d’ avril 2021 » (. Retour à l’ index des auteurs Eliot, Wystan H. Auden et Dylan Thomas. XVas-tu seulement saisir Qu’elles soient spatiales ou temporelles. On a le fleuve. la voix La traductrice traque dans le récit de Virginia Woolf les motifs avant-coureurs des disparitions futures — qu’elles soient œuvre du temps ou œuvre des hommes — bientôt emportées sous les déflagrations de la Première Guerre mondiale. des eaux qui troublent Sous la plume acérée et agile d’Annie Lulu, les civilisations et les langues se croisent et s’affrontent. La rage de Nili est inépuisable, tant envers ce père lâche qu’envers le pays qui l’a vu naître, elle, l’enfant métisse.
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