Par la suite, elle masturbe son fils, recueille sa semence et la dépose sur une laitue du jardin de Seth. Parmi les pièces les plus considérables, la Stèle de Metternich est la plus fameuse avec ses deux-cent-quarante représentations et ses deux-cent-cinquante lignes de texte hiéroglyphique. Seth veut le fracasser à terre mais Thot s'en saisit et se l'approprie[58]. Dans le domaine de l'art, les chrétiens n'ont pas hésité à dégrader les représentations païennes en les martelant. Le cinquième est dernier, « l'Enfant d'Isis », est l'Horus qui défend son père Osiris contre ses ennemis séthiens[111]. Mais, poursuivi par Seth il est rapidement rattrapé. Ces données peuvent être interprétées comme les traces ténues d'un mythe archaïque pré-osirien. Lorsqu'il est rapproché d'Osiris, son épithète est Hor-Ousir-kem-our « Horus-Osiris, grand taureau noir »[97]. Durant la période ptolémaïque, Edfou se dote d'un nouvel édifice cultuel, actuellement l'un des mieux préservés ; le temple d'Horus. Dans les Textes des pyramides, ces quadruplés sont, entre autres, aussi connus sous les appellations d' « Enfants d'Atoum » et de « Quatre Émanations ». Il l’affronte et perd un oeil pendant une bataille. Plus tard, sous la IVe dynastie s'ajoute le Hor Noubt ou « Nom de l'Horus d'Or », dont l’interprétation est incertaine ; sous l'Ancien Empire, il semble qu'il ait été perçu comme l'union des dieux Horus et Seth réconciliés en la personne royale[26]. Osiris est identifié à la constellation Sah (Orion), Isis à la constellation Sopedet (Grand Chien) et Horus à l'étoile Soped (Sirius)[39]. Quatre-vingts ans s'écoulent sans que le débat progresse. Le culte des dieux égyptiens n'est toutefois resté le fait que d'une petite minorité de croyants et ne s'est jamais hissé au rang de religion majoritaire. Dans cette fange boueuse, un amas de joncs et de roseaux forma une île à la dérive[n 13]. La dénomination contemporaine d'Horus est issue du théonyme grec Ὧρος (Hōros) élaboré au cours du premier millénaire avant notre ère au moment de la rencontre des cultures égyptienne et grecque. Ce dernier l'implore piteusement de lui retirer l'arme hors son corps ; ce qu'elle fait. Cet œil est le symbole du cycle lunaire et des rituels destinés à revivifier les défunts. Les Textes des sarcophages évoquent ce mythe à plusieurs reprises. Seth-Horus harponnant un ennemi (IVe siècle avant notre ère. ton nez est celui du chacal, Impérissable, Par ce geste d'offrande, il devient « Horus au bras armé » qui, la nuit, chasse efficacement les ennemis maléfiques de Rê et leur tranche prestement la tête[87]. The Horus Heresy, La guerre éternelle, Aaron Dembski-Bowden, Graham McNeill, Black Library. Celui qui remonte avant trois mois révolus, ne sera pas couronné. Dans les marécages du Delta est aussi attestée la présence de Hor-Meseny, « Horus de Mesen », ou Hor-Mesenou, « Horus le Harponneur ». Pour que l'harmonie puisse advenir, Horus et Seth doivent être en paix et départagés. Elle lance son harpon mais celui-ci touche malheureusement Horus. Pour mettre à bas l'ancienne croyance, de nombreux sanctuaires païens ont été détruits, en particulier ceux d'Alexandrie et de sa région[116]. Tous les détails du cortège fluvial ne sont pas connus. De cet affrontement est issu Thot, le dieu lunaire, considéré comme leur fils commun. Ces figurines qui mêlent les styles égyptien et grec montrent Harpocrate debout, assis, couché ou chevauchant un animal (chien, âne, cheval, oie, grenouille, etc.)[41]. Concernant Horus, durant les deux premières dynasties, la forme animale reste la règle. Seth étant le dieu de la confusion, son symbole est trop dangereux pour être invoqué indépendamment de celui d'Horus. Les Textes des pyramides attestent des nouveaux liens familiaux attribués à Horus. Il est le plus souvent représenté avec une tête de faucon, Horus 'Eye, et une couronne rouge et blanche. Ce dieu est très tôt représenté comme un faucon debout sur ses pattes ou accroupi. Personne d'autre ne peut voir quoi que ce soit. Rapidement, elle ne manque pas d'attirer l'attention de Seth. 334 (extrait). Il est le plus souvent représenté avec une tête de faucon, Horus 'Eye, et une couronne rouge et blanche. Les testicules de Seth symbolisent tant les aspects déchaînés du cosmos (tempête, bourrasques, tonnerre) que ceux de la vie sociale (cruauté, colère, crise, violence). Ces formules magiques et religieuses apparaissent gravées sur les murs des chambres funéraires à la fin de l'Ancien Empire. Quelque quatre-cents stèles d'Horus sont connues et conservées à travers le monde. huile-sefetj, — Textes des Pyramides, traduction de Raphaël Bertrand[69]. Seth entra dans une rage folle et tendit la main pour se saisir du disque d'or. L'intronisation terminée, l'oiseau part pour aller résider dans l'enclos du Temple du faucon. ». Les déesses-mères Tasenetnofret et Hathor sont naturellement confondues entre elles et rapprochées de Tefnout et Nout. parfum de fête Après une longue quête, Isis retrouve les membres épars et reconstitue le corps en le momifiant. En 2016, Horus est incarné par l'acteur Nikolaj Coster-Waldau dans le film Gods of Egypt. À Dendérah, dans le temple d'Hathor, elle est représentée sous la forme d'une femme à tête de lion et à Atfieh sous les traits d'un faucon momifié. Dépité, il ordonne le couronnement d'Horus et punit Anti pour s'être laissé corrompre par Isis[56]. Horus était à l'origine le Dieu du ciel, mais il est aussi connu sous le nom de Dieu de guerre, Dieu du chasseur, Dieu de la royauté et autres. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ? Traduction de Paul Barguet[65]. Dès les origines de la civilisation égyptienne, les prêtres se sont préoccupés des possibles attaques des reptiles et insectes malfaisants. Le jeune dieu accourt vers sa mère. Après l'assassinat et le démembrement de son époux, Isis retrouve les membres épars et reconstitue le corps dépecé en le momifiant. Les origines du mythe se perdent dans les brumes des traditions religieuses de la préhistoire. L'expression Hor sa Aset « Horus fils d'Isis » (Horsaïsé) n'apparaît qu'au sortir de la Première Période intermédiaire. À partir de la Ve dynastie, son culte fusionne avec ceux d'Atoum le démiurge et de Rê le soleil. Représenté comme un œil humain fardé, l'Oudjat, « L'intacte », représente l'œil arraché à Horus par Seth lors de leur combat[n 11]. Ce mythe cosmique a fait que le dieu a été considéré comme le patron des médecins oculistes et des harpistes, une profession exercée par des aveugles. La scène figure gravée sur les parois de la chapelle de Sokar dans le [[Temple funéraire de Séthi Ier (Abydos)|Temple funéraire de Séthi Ier]] en Abydos. En tant que fils attentionné, il combat son oncle Seth, le meurtrier de son père, le défait et le capture. Désespérée, elle cherche de l'aide auprès des Égyptiens. Pour le temple d'Hathor de Dendérah et le temple d'Horus d'Edfou, la célébration la plus typique est la « Bonne Rencontre » quand la statue d'Hathor de Dendérah remonte le fleuve en barque pour aller rejoindre Horus son époux d'Edfou. Dans le même musée est conservée la statue en or de l'Horus de Nekhen. À Edfou, il est Horbehedety, le soleil ailé des temps primordiaux. Dans la pensée religieuse égyptienne, le souvenir de ces roitelets a perduré sous l'expression des « Suivants d'Horus ». Les Textes des pyramides n'ignorent toutefois la filiation par la mère, dont témoignent les expressions « son Horus à elle », « son Horus » en parlant d'Isis[29]. Dans la langue proto-égyptienne, Horus devait désigner le faucon d'où son idéogramme. Le monceau d'offrandes offert au pharaon n'est pas à voir comme un cadeau offert aux dieux. Il est tentant d'imaginer que ce don pieux soit l'œuvre de Pépy Ier (VIe dynastie), une statue en cuivre grandeur nature le représentant avec son fils Mérenrê ayant été découverte près du dépôt principal[14]. Ne crains pas sa puissance, ne te dérobe pas devant l'Aquatique ! Le quatrième, Hor-hekenou, « Horus qui est dans le Chérubin Supérieur », est la forme divine d'Horus vénérée à Bubastis. Le père d'Horus, Osiris, a été assassiné par Set. La guerre avec Horus a duré quatre-vingts ans, pendant lesquels Seth a arraché l’œil gauche son adversaire et Horus a arraché une jambe de Seth et des testicules. Horbehedety apporte lui aussi des étoffes mais dans le but de garantir les offrandes funéraires. Des fouilles ont démontré l'existence d'un sanctuaire édifié par Thoutmôsis III durant le Nouvel Empire mais l'édifice ruiné qui nous est parvenu est toutefois plus récent. La statue d'Hathor visite ainsi les divinités de Coptos, de Thèbes et d'Hiérakonpolis avant d'atteindre la ville d'Edfou et son dieu Horus. Il peut aussi apparaître comme entièrement anthropomorphe ou, plus communément, comme un homme à tête de faucon coiffé du Pschent ou du disque solaire. Harpocrate est montré debout sur un ou plusieurs crocodiles. Le fils chéri d’Isis et Osiris grandit caché dans les marais, loin du regard malfaisant de … Leur élaboration est cependant bien plus primitive et certaines strates rédactionnelles semblent remonter à la période thinite (Ire et IIe dynasties). Cette structure de prix n'est disponible que pour les établissements universitaires. Les mouvements du palanquin (balancement plus ou moins prononcé de droite à gauche ou d'avant en arrière) étaient interprétés par un ou plusieurs devins comme un. Un autre évoque le combat d'Horus et Seth et l'heureuse intervention de Thot : « J'ai reconstitué l'œil après qu'il eut été mutilé en ce jour de la lutte des Deux Compagnons ; — Qu'est-ce que la lutte des Deux Compagnons ? Horus : Horus c'est le Dieu à tête de faucon, Une des grandes divinités de l'Égypte antique.. Sous sa forme céleste, c'est Horus de Béhédet : Dieu solaire puissant qui, dans sa course diurne, garantit la bonne marche du monde ; il est à l'origine du faucon, cet oiseau qui repère sa proie d'en haut, avant de foncer brutalement sur elle. La plus ancienne cité à s'être placée sous son patronage semble être Nekhen, la « Ville du Faucon » (Hiérakonpolis). Son nom signifie peut-être « Celui qui frappe le placenta ». Seth le découvrit et s'empara de lui, le jeta sur le dos sur la montagne, arracha ses deux yeux Oudjat de leur place, les enterra dans la montagne pour qu'ils éclairassent la terre (...) Hathor, Dame du sycomore du sud, s'en alla et elle trouva Horus, alors qu'il était effondré en larmes dans le désert. Ounas, prends l'œil d'Horus ! Horus, en tant que fils aimant, veut le faire revivre. Cet amour filial est tout aussi important que l'amour qui doit régner au sein du couple homme-femme incarné par la relation Osiris-Isis. Trône de Sésostris Ier, XIIe dynastie, Musée égyptien du Caire. La signification du Serekh est évidente : le roi dans son palais est l’Horus terrestre, à la fois l’incarnation du dieu faucon et son successeur légitime sur le trône d’Égypte[25]. Principal symbole de la royauté, la couronne Pschent, « les Deux Puissances », est la fusion de la couronne rouge de Basse-Égypte avec la couronne blanche de Haute-Égypte. La titulature est établie lors du couronnement mais est susceptible d'évoluer au cours du règne selon les circonstances politiques et les évolutions religieuses du moment. En tant que dieu de la végétation, il menace de couper les vivres à l'Égypte et de décimer la population par la maladie. La déesse Hathor, émue par le triste sort d'Horus, le guérit grâce à un remède de lait d'antilope[57]. Dans l’iconographie, Harpocrate apparaît sous les traits d'un jeune enfant entièrement nu et chauve à l'exception de la mèche de l'enfance, une boucle de cheveux tressée qui depuis la tempe s'enroule autour de son oreille. Couché avec une oie. Depuis cette époque, Edfou est protégée par quatre génies, émanations du Faucon : à l'ouest par le taureau « Puissant de Mugissement », à l'est par le lion « Seigneur du Couteau », au sud par le faucon « Seigneur du harpon » et au nord par le serpent « Grand de Terreur ». Dès les origines, le mythe de la victoire d'Horus le faucon sur Seth, la créature du désert, sert à symboliser le pouvoir du pharaon. D'après le Papyrus d'Ani, XVIIIe dynastie, British Museum. La Palette de Narmer inaugure une scène rituelle qui perdure jusqu'à la fin de la civilisation égyptienne : le massacre des ennemis, dont la tête est fracassée par une massue vigoureusement brandie par Pharaon. Le nom actuel d'Edfou provient du copte Atbô qui est une déformation du nom égyptien Djebaou, « La Ville du Flotteur »[75]. Walters Art Museum. D'un point de vue rituel, l'Œil d'Horus symbolise les offrandes offertes aux dieux et a pour contrepartie les testicules de Seth. Ces reliques de la période prédynastique, conservées par les premiers pharaons memphites, ont probablement été confiées, pour préservation, aux prêtres de l'Horus de Nekhen. Comme il fut le premier Primarque a être découvert par l'Empereur il grandit aux cotés de celui-ci dès son plus jeune âge pour devenir le plus puissant des Primarques. Dans son chagrin, Isis avait reconstitué les morceaux d'Osiris, et en utilisant la magie, il a été «réanimé» pour une courte période. De ce fait, il est probable que les patients se devaient aussi de toucher ou de caresser la divine face en signe de piété, de soumission et d'adoration[45]. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Fort de cette renommée, le culte d'Horus s'est exporté hors d'Égypte, plus particulièrement en Nubie. Au fur et à mesure que Horus grandissait, il se vengeait de la mort de son père, et lui et Set devenaient des ennemis amers. Le guérisseur versait de l'eau sur la stèle ; en s'écoulant, le liquide se chargeait de la puissance magique des textes et dessins gravés et le praticien recueillait le liquide magique pour le donner à boire au patient tout en récitant les incantations les plus appropriées. Il s'agit de dieux protecteurs chargés de veiller sur Osiris et par là même sur tous les morts égyptiens. Il s'agit d'un monolithe en granit gris, haut de quatre mètres, et datant du règne de Nectanébo II (XXXe dynastie). Le plan de l'édifice, un sanctuaire précédé de deux salles hypostyles, est classique mais présente la particularité d'être un temple double dédié à deux triades assimilées entre elles. Certains passages présupposent néanmoins une union nécessaire des deux forces contraires lors du rituel, leur apaisement étant symbolisé par la présence de Thot, le « Fils des Deux Rivaux », dieu des scribes et des ritualistes[70] : —Formule à réciter— période romaine. Son nom signifie « le Lointain » en référence au vol majestueux du rapace. L'Égypte antique a fondé sa civilisation sur le concept de la dualité. Croquis d'après une statue du Musée égyptien du Caire. Affichez des storyboards sur les canaux de médias sociaux de la classe et de l'école. Cette idée a été avancée en 1960 par John Gwyn Griffiths dans son ouvrage The Conlict of Horus and Seth. Dès les origines, Horus se trouve étroitement associé à la monarchie pharaonique en tant que dieu protecteur et dynastique. La mise en image de cette pesée ne remonte pas au-delà du règne d'Amenhotep II (début de la XVIIIe dynastie) mais sera inlassablement reproduite durant seize siècles jusqu'à la période romaine. À Héliopolis, en tant que tel, il est vénéré concurremment avec Rê. HORUS Horus est le dieu de la chasse, du ciel et de la guerre. Sur la palette, Narmer debout et coiffé de la couronne blanche assomme un ennemi agenouillé qu'il maintient immobile en l'empoignant par les cheveux. Ce dieu primordial a été vénéré à Kôm Ombo sous le nom d'Horus l'Ancien, à Héliopolis sous le nom de Horakhty et à Létopolis sous le nom de Khenty-irty. Le cœur d'Horus occupe une place prééminente auprès de toi en ton nom de Khentimenty. Traduction de J.-Cl. Pour procéder au choix du nouveau rapace, la statue d'Horus est sortie de son sanctuaire. Je suis venu abattre ta souffrance. Son assimilation au soleil primordial fait qu'il est aussi montré comme un jeune enfant né assis hors d'une fleur de lotus, coiffé du Hemhem et triomphant des eaux chaotiques du Noun[84]. (...) Constamment proche de la mort en raison des attaques de scorpions et de serpents, le jeune Horus, toujours sauvé par Isis, est devenu dans la croyance populaire un dieu sauveur et guérisseur. C'est de cette union miraculeuse que naît Horus l’Enfant, (Harpocrate), aussi dénommé Harsiesis, (Horus fils d’Isis) et Hornedjitef (Horus qui prend soin de son père). Seth, jaloux de son frère, assassine le roi Osiris en l'enfermant dans un coffre et en jetant celui-ci dans le fleuve. J'ai perpétué tes galettes d'offrande sur terre, éternellement et éternellement. Il en va de même avec Khonsou et Panebtaouy considérés comme un seul dieu-fils. Les Suivants d’Horus sont ainsi les premiers souverains à s'être placés sous son obédience. Sous le Nouvel Empire, ces lieux sont devenus des contrées mythiques. Edfou est aussi tournée vers les routes caravanières menant au désert Libyque. Cet ancien dieu céleste a été très tôt vénéré à Héliopolis. Ses yeux divins luisent matin et soir. As-tu besoin de descendre vers le ciel d'en bas que tu descends, Crypte du temple de Dendérah. D'après le Papyrus de Sésostris, XVIIIe dynastie. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. une cruche-hatjès de vin en pierre-menou blanche Les sources égyptiennes sont assez elliptiques à propos du meurtre d'Osiris. Sous les règnes conjoints de Thoutmôsis III et Hatchepsout, le dieu Horus est de retour en Égypte sous l'apparence d'un petit garçon à tête de faucon. D'après le mythe osirien rapporté par Plutarque au IIe siècle av. Les plus anciens exemplaires remontent à la XIXe dynastie et s'inspirent des stèles dédiées au dieu Shed, « Le Sauveur », que des habitants d'Amarna conservaient dans leur domicile. Horus . Ce culte prend naissance dans les débuts de la XVIIIe dynastie sans doute après un désensablement entrepris sous Thoutmôsis IV. "Nous avons menés la Longue Guerre. Traduction d'Étienne Drioton[82]. Le mythe d'Horus l'Enfant né miraculeusement puis allaité et protégé par sa mère Isis a ainsi déteint sur les représentations de la Vierge Marie, mère de l'Enfant Jésus[117]. Dans le mythe osirien, Horus (ou Aruéris[8]) est le fils d'Osiris et d'Isis. À partir de la XXXe dynastie et jusqu'au IIIe siècle de notre ère, son culte est très populaire dans le Fayoum et à Alexandrie[100]. Dans le XIIIe nome, ce dernier est assimilé à Horakhty et la déesse Chesmet (une forme locale de la lionne Sekhmet) lui est attribuée comme épouse divine. Certaines illustrent les gestes du culte quotidien, d'autres sont de savantes synthèses théologiques issues d'anciennes traditions recopiées depuis des papyrus conservés dans les archives sacrées[73]. pour que Seth se purifie de ce que lui a fait son frère Horus (§ *1944d-*1945a) ». Dans cette scène, Isis est présente une troisième fois sous l'apparence d'un milan qui bat des ailes à la tête du défunt dieu. Finalement, l'idée maîtresse du temple est la perpétuation de la vie à travers le modèle des triades divines que les dieux ont donné aux humains. Cela fait, Thot ordonne aux habitants de Bouto de veiller constamment sur le jeune dieu en l'absence d'Isis. qui produit la stabilité par son corps, Il peut apparaître sous les divers traits, par exemple comme un crocodile à tête de faucon[97]. Flamboyante, bien-aimée d'Horus, au front noir, Tous les storyboards sont publics et peuvent être visualisés et copiés par n'importe qui. Traduction de J.-Cl. Or, au même moment, dans le ciel planait une puissance divine, le Faucon, à la recherche d'un endroit où se poser. Toutefois, les offrandes sont seulement appelées au nom de l'œil d'Horus et jamais au nom des testicules de Seth, du moins explicitement. Les storyboards non répertoriés peuvent être partagés via un lien, mais resteront cachés. À partir de la Basse époque, cette fonction se manifeste surtout dans la personne du jeune Harpocrate et par le truchement des Stèles d'Horus (lire plus haut). D'après le système théologique d'Edfou, le dieu Horus, sa compagne Hathor et leur fils Harsomtous forment une triade, c'est-à-dire une famille divine. Après avoir été enfermés par Seth dans une pyramide durant quelque trois-cents années, Horus et ses parents parviennent à s'en échapper en faisant apparaître le monument hors du sol californien[121]. Hor Chesemty a aussi été rapproché du dieu faucon Sopdou vénéré dans le XXe nome situé à la frontière orientale du Delta[104]. Il est aussi le protecteur des pharaons. Cette hypothèse est maintenant rejetée et le consensus se porte sur la rivalité archaïque entre les villes de Nekhen et Noubt. C'est donc à Neith, déesse de Saïs, réputée pour son infinie sagesse, que Thot adresse une missive. Les détails de ce processus d'unification restent encore nébuleux. Dès la période thinite, les richesses de la Basse-Nubie[n 15] ont suscité les convoitises pharaoniques. Dans l'histoire égyptienne Horus à comme tire KRST qui une origine du mot Christ. ». IVe et Ve dynasties est le résultat d'une réforme religieuse de grande ampleur menée par les théologiens d'Héliopolis[15]. Dans les Textes des pyramides, le pharaon défunt ressuscite sous cette apparence de faucon solaire. Dès l'Ancien Empire, l'iconographie royale montre le binôme Horus et Seth en train de couronner le pharaon ou sous le Moyen Empire en train d'unir le papyrus et le lotus, les plantes héraldiques des deux royaumes, dans les scènes du Sema-taouy ou rite de la « Réunion des Deux-Terres »[23]. La tête du pharaon est quant à elle rapprochée de Hor-Douaty « Horus de la Douât » qui est le symbole du soleil durant son voyage nocturne dans les ténébreuses contrées souterraines[91] : Puisses-tu venir à l'existence, toi que chaque dieu complète, car Hor-Our (connu des Grecs sous Haroéris) est un dieu dont le nom signifie littéralement « Horus le Grand », une expression qu'il faut comprendre dans le sens de « Horus l'Ancien » ou de « Horus l'Aîné ». Les storyboards du guide illustré contiennent des informations faciles à digérer et un visuel pour stimuler la compréhension et la rétention. Hormerty traîne quant à lui un filet de pêche afin de rassembler et capturer la cohorte maléfique des ennemis[107].
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